Comment choisir son chest pack pour la pêche à la mouche ?
Elle commence à dater l’époque où le gilet de pêche était omniprésent sur les épaules des pêcheurs à la mouche ! Une tendance Outre-Atlantique nous a amené à penser à une nouvelle façon d’organiser notre matériel de pêche, avec l’arrivée de toute une offre de bagagerie itinérante pour le pêcheur à la mouche. Le plus emblématique est le chest pack, qui pourrait se traduire par sac de poitrine, mais c’est avec son nom anglais que tout le monde le connaît aujourd’hui.
Qu’est-ce que le chestpack ?
Le chest pack se caractérise par un espace de rangement, en une ou deux parties, au niveau de la poitrine, fixé par un système de sangles, à l’image d’un sac à dos que l’on porterait à l’envers. Certains modèles proposent, sur la partie dorsale, un espace de rangement plus ou moins élaboré et volumineux qui peut faire office de sac à dos.
Le premier écueil sur lequel on ne doit pas tomber quand on organise son chest pack, est le syndrome de l’arbre de Noël, si cher aux pêcheurs à la mouche ! Moins nous aurons d’accessoires qui pendent de part et d’autre de notre chest pack, mieux ça sera ! Il est donc important dans le choix de son chest pack, de bien veiller aux options disponibles pour ranger ce dont nous avons besoin. Aussi, rien de tel que d’établir la liste de nos réels besoins récurrents quand on est au bord de l’eau.
La clef pour avoir un chest pack confortable durant une longue journée de pêche est son équilibrage. C’est bien connu, plus on a de la place et plus on a tendance à prendre du matériel ! Partons d’un chest pack complet, c’est-à-dire avec une partie ventrale et une partie dorsale. Ce type d’équipement sera parfait pour les pêcheurs qui pêchent sur des journées complètes, ou dans des rivières différentes, parfois qu’ils connaissent mal, ou dans des rivières qui les obligent à anticiper plusieurs options, en fonction de ce qu’imposera la pêche.
La partie ventrale sera réservée à la pêche du moment avec 1 ou 2 boites à mouches, les quelques bobines pour refaire les pointes du bas de ligne, un coupe fil, une pince qui fera office de dégorgeoir, le produit d’aide à la flottaison et pour sécher si on pêche en sèche. Pour finir le patch pour faire sécher les mouches.
La partie dorsale quant à elle sera utilisée pour la bouteille d’eau, une veste d’appoint, quelques bas de lignes de rechange, ou de quoi refaire un bas de ligne complet et tous les accessoires secondaires dont le pêcheur peut avoir besoin occasionnellement. On peut également profiter de cet espace pour stocker quelques boîtes à mouches supplémentaires qui pourraient offrir d’autres options à celles présentes dans la partie ventrale.
Détail qui a son importance, s’assurer que le sac à dos du chest pack dispose d’un anneau pour accrocher l’épuisette. Gardez bien en tête que les sacs à dos qui proposent l’option de pouvoir glisser une épuisette avec une longue poignée à l’intérieur d’un emplacement dédié, peuvent tout simplement rendre l’épuisette inatteignable quand le sac à dos est rempli.
Bien organiser les parties dorsales et ventrales du chestpack
En fonction des modèles, la partie ventrale peut être constituée d’un seul bloc, avec la partie la plus large à l’horizontale, quand d’autres blocs sont composés de deux espaces verticaux, reliés par un clip. Chacun appréciera plus ou moins l’un des deux systèmes. Un élément de décision sera également la taille des boites que vous avez l’habitude d’utiliser. L’option mono bloc propose en général un espace plus important. La corpulence du pêcheur peut aussi guider son choix. Une personne avec un peu d’embonpoint pourra préférer l’option des deux poches verticales qui laissent plus d’aisance dans les mouvements.
La partie dorsale de certains modèles est escamotable et permet de limiter le chest pack à la partie ventrale uniquement. La fixation se fait par un système de sangle en « X » ou un autre concept propre à chaque marque. Nous parlions un peu plus haut de la notion d’équilibrage, plus que jamais dans ce cas-là, il est important de se poser la question de la bonne répartition des charges. Si vous appréciez d’avoir le maximum de matériel dans la partie ventrale et que vous ôtiez la partie dorsale alors, il y a fort à parier que votre chest pack basculera sur l’avant, car il est conçu pour être équilibré avec ses deux éléments.
On utilisera cette option plus « light » pour les parties de pêche courtes ou alors très ciblées sur une technique, ou avec des conditions particulières sur un secteur que l’on connaît, en ne prenant pas plus que nécessaire.
Dans le même esprit, des modèles de chestpacks essentialisés au maximum avec un unique bloc vertical compartimenté de moins de 2 litres, sont spécialement étudiés pour cette approche minimaliste, mais tout aussi efficaces dans certaines conditions. L’avantage de ce type de sac est que l’espace disponible ne permet pas les débordements et oblige à nous contenter de l’essentiel. La liberté de mouvement est alors maximum.
En résumé, pour la polyvalence, nous privilégierons un chest pack complet en veillant à la bonne modularité de l’ensemble, mais aussi à la largeur et la qualité des bretelles qui viendront sur les épaules. Pour l’aisance et l’optimisation un mini chest pack sera alors la meilleure option. A vous de choisir la stratégie qui vous correspond le mieux, en gardant à l’esprit que dans la gêne il n’y a pas de plaisir.
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